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Massongex


Agenda

 


 

Organigramme pour la paroisse de Massongex


Eglise de Massongex

 

Dédiée à

Saint Jean-Baptiste

 

Fête patronale :

le samedi le plus proche du 25 septembre

 Eglise de Massongex


 S’il est admis qu’un certain Massonius est à l’origine du nom dérivé de la localité, comment en est-on arrivé à bénéficier d’un si remarquable lieu de culte, l’Eglise de Massongex ?

Pour l’histoire

Alors, acceptons de constater qu’à l’époque romaine, le pays est occupé et habité par des Celtes venus des Gaules bien avant Jésus-Christ. Et nous considérons que ce Massonius est un gentilice gallo-romain qui possédait une villa ou curtis. Sur l’emplacement de l’église actuelle s’élevait sa demeure. En qualité de propriétaire son domaine réunissait l’ensemble des hommes et des constructions nécessaires à son exploitation.

La stèle funéraire encastrée dans le mur du clocher de l’église à droite de l’entrée date probablement du IIe siècle après J-C. L’inscription».

Stèle funéraire

« A Sextus Varenus Priscus, fils de Titus, de la tribu Sergia, sévir, décédé à l’âge de cinquante-sept ans. Les Vareni à leur excellent frère »

Dans la cité en ce temps-là, les sévirs jouaient un rôle spécifique dans le cadre du culte impérial.

Les récentes découvertes des différents objets anciens, retracent et attestent des donations, des affranchissements ou des partages des domaines probablement identifiés entre les années 515 – 574 - 888.
Depuis la détermination de ces vestiges, aucune trace jusqu’au 12e siècle n’apparaît être en relation avec Massongex.

Pour le bâtiment

Il y eu sans doute de bonne heure une chapelle, quelques textes du 12e siècle font apparaître un sanctuaire à Massongex avec le qualificatif d’église-mère. A cette époque le village devient une seigneurie de l’évêché de Sion par cession du souverain ou d’un tiers.

La paroisse de Massongex fondée en 1286 a connu trois édifices probablement sur le même emplacement. Voué à la Sainte Vierge, le premier servait encore au culte au 16e siècle. La deuxième église, qui n’était peut-être qu’un agrandissement de la précédente, est placée sous le patronage de S. Jean-Baptiste dès 1606. En 1625 on y fit placer un tabernacle et installer deux cloches en 1692.

Suite à l’accroissement de la population et du mauvais état de l’édifice, l’assemblée paroissiale décida de bâtir une nouvelle église en 1818 avec trois autels. Construits en 1822 par le curé Hyacinthe de Riedmatten, l’autel principal est dédié à S. Jean-Baptiste, l’autel au Rosaire à droite et à S. Michel Archange à gauche. Avec une architecture de style classique et un clocher savoyard, le sanctuaire est l’unique église en Valais dont les vitraux sont incorporés dans la voûte.

Il faut attendre 1897 pour trouver traces d’une restauration entreprise par le curé Gabriel Delaloye, lequel avait choisi avec soins les sujets des vitraux. Cette transformation apporte un enrichissement de beauté et amène de nouvelles orgues, remplaçant le petit qui ornait la tribune depuis 1823.

Le tremblement de terre de janvier 1946 n’épargna pas notre église. Le bâtiment qui avait déjà souffert des intempéries et affaissements précédents montre alors des lézardes menaçantes à la voûte disjointe et des murs sillonnés de larges déchirures. Le 27 avril 1947, réunis en Assemblée primaire sous la présidence de Monsieur Edouard Rappaz, les habitants ont pris la décision de restaurer l’église et ont voté à l’unanimité un important subside qui permit de commencer sans retard les travaux. Les ouvriers, sous l’habile direction de l’ingénieur Alexandre Sarrasin lient par une ceinture de béton armé l’ensemble des murs à la hauteur de la corniche intérieure. Ils construisent également en béton, l’arc du chœur en recouvrant la voûte d’une chape isolée par un tapis de soie de verre. Le fond est scellé par une dalle armée qui assure le chaînage aménageant ainsi une nouvelle tribune.

« Belle comme une fiancée parée pour les noces royales » est le compliment si élogieux apporté par le Doyen de Monthey Monsieur le Curé Bonvin, lors de l’inauguration le 9 mai 1948. Longtemps résonneront encore les phrases si pleines d’émotion de Monseigneur Haller ainsi que les vivantes démonstrations de l’architecte Dumas et du peintre Yoki. Avec le prénom d’Emile, Yoki est le père de l’actuel président de l’EPFL, Patrick Aebischer. Jamais les voix de la chorale, admirablement soutenues par les orgues complètement rénovées, n’avaient si brillamment vibrées dans ce sanctuaire.

30 ans plus tard, au printemps 1978, c’est une véritable cure de jeunesse qu’a subi le saint édifice. Lors de la rénovation, le parterre s’enrichit d’un granit rouge du Brésil et le chœur expose un Christ en bronze évidé, reproduction du 16e siècle. Un nouvel autel orienté vers l’assemblée devient ainsi l’emplacement privilégié unissant le célébrant à l’eucharistie et aux fidèles. La consécration de ce symbole essentiel à la célébration de l’Eucharistie, était rehaussée par la participation de S. E. Mgr Schwéry.

Sous la direction du Révérend Père Igor, une médication de jouvence couronne les travaux par la mise en place du toit du clocher ainsi que de la croix et du coq traditionnel à 28 mètres au-dessus du parvis.
La toiture en cinq parties, est complétement refaite. Deux versants avec pignons sur la nef et deux versants pénétrants, abside sur le chœur, deux appentis avec pignons sur les bas-côtés et le clocher en forme de cloche à base carrée, démontrent la complexité de la couverture enveloppée de 16 000 ardoises naturelles.

C’est depuis ce vendredi 10 mars 1978 que les voûtes et le clocher de cet irremplaçable monument dominent de toute leur hauteur le cœur du village de Massongex.

L’église de Massongex demeure ainsi un bel édifice, couronné d’heureuse manière. Elle est le témoin muet mais fier de l’excellent travail effectué par des artisans de la localité et de la région proche.

Mais avant tout l’église est la maison de tous. Elle est la maison de Dieu. Chaque fidèle est chez lui à l’église.

Vy, février 2013


Chapelle Daviaz

 

Dédiée au

Sacré Coeur

 

 Chapelle du Sacré-Coeur, construite en 1923 par M. le Curé Jérémie Clivaz avec l’appui de tous les habitants. Cette chapelle remplacera le premier lieu de culte privé qui se trouvait dans la maison du comte Riant à La Vorpillière.

 
 

 

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